FreeBSD is a registered trademark of the FreeBSD Foundation.
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Félicitations pour avoir installé FreeBSD! Cette introduction concerne les nouveaux venus à la fois à FreeBSD et à Unix - elle commence donc par les bases. Elle suppose que vous utilisiez la version 2.0.5 ou une version ultérieure de FreeBSD telle que distribuée par Walnut Creek ou FreeBSD.ORG, que votre système n'a (jusqu'à présent) qu'un seul utilisateur (vous) - et que vous êtes probablement à l'aise avec DOS/Windows ou OS/2.
Version française de Frédéric Haby
<frederic.haby@mail.dotcom.fr>
.
Ouvrez une session (quand vous obtenez à l'écran l'invite
login:
) avec le compte utilisateur que vous avez
défini à l'installation ou sous le compte super-utilisateur
root. (FreeBSD a déjà créé le compte root lors de
l'installation; root peut accéder à tous les répertoires et tout faire, y
compris effacer des fichiers essentiels, donc soyez prudents!). Les symboles %
et # dans les exemples sont l'invite du système (la votre peut être différente),
où % correspond à un utilisateur normal et # distingue le compte root.
Pour terminer la session (vous obtiendrez à nouveau l'invite
login:
), tapez:
# exit
autant de fois que nécessaire. Bien sûr, n'oubliez pas la touche
Entrée à la fin des commandes, et rappelez-vous qu'Unix
fait la distinction entre les majuscules et les
minuscules - exit
, mais pas
EXIT
.
Pour arrêtez l'ordinateur, tapez:
# /sbin/shutdown -h now
Ou, pour le redémarrer, tapez:
# /sbin/shutdown -r now
ou:
# /sbin/reboot
Vous pouvez aussi redémarrer avec:
Ctrl+Alt+Delete.
Laissez au système un peu de temps pour faire son travail. Cette séquence est,
dans les plus récentes versions de FreeBSD, l'équivalent de la commande
/sbin/reboot
, et il est nettement préférable de l'employer
que d'utiliser l'interrupteur de réinitialisation de votre machine. A moins que
vous ne vouliez tout réinstaller ?
Si vous n'avez pas créé de compte utilisateur au moment de l'installation, et utilisez donc le compte root, vous devriez maintenant définir un nouvel utilisateur avec:
# adduser
La première fois que vous utiliserez adduser, le programme vous demandera
peut-être de lui indiquer des options par défaut qu'il sauvegardera. Par
exemple, vous préférez peut-être que l'interpréteur de commandes soit csh, s'il
vous propose l'interpréteur sh. Sinon, tapez simplement Entrée pour conserver
les valeurs par défaut. Celles-ci sont enregistrées dans le fichier
/etc/adduser.conf
, que vous pouvez éditer.
Supposons que vous ayez créé l'utilisateur jacques dont
le nom est Jacques Dupont. Attribuez un mot de passe
à jacques si la sécurité (pourquoi pas, même des enfants pourraient pianoter
sur le clavier) vous préoccupe. Quand le programme vous demande si vous
voulez que jacques appartienne à d'autres groupes, répondez:
Login group is ``jacques''. Invite jacques into other groups: wheel
Vous pourrez alors ouvrir une session avec le compte
jacques puis utiliser la commande
su
pour devenir root. Vous n'aurez dorénavant
plus besoin d'ouvrir immédiatement une session avec le compte root.
Vous pouvez quitter adduser
à tout moment en tapant
Ctrl+C, et
pour finir vous pourrez valider le nouveau compte utilisateur ou simplement
taper n pour non. Peut-être voudrez vous créer un second
compte utilisateur (jeanne?), vous aurez ainsi une issue de secours si vous
modifiez les fichiers de configuration de jacques et que quelque chose tourne
mal.
Une fois que vous avez fini, utilisez exit
pour revenir à l'invite login:
et ouvrez une session sous le compte jacques. Il est
toujours préférable de travailler autant que possible avec un compte utilisateur
ordinaire qui n'a pas autant de droits - et donc ne présente pas autant de
risques - que root.
Si vous avez déjà créé un compte et que vous voulez que cet utilisateur
puisse utiliser su
pour devenir root, vous pouvez devenir
root et éditer le fichier /etc/group
, pour y ajouter
jacques à la première ligne (le groupe wheel). Familiarisez-vous d'abord avec
l'éditeur de texte vi
- ou utilisez l'éditeur plus
simple ee
, présent sur les versions les plus récentes
de FreeBSD.
Sous une session utilisateur ordinaire, faites un tour d'horizon et essayez quelques commandes qui vous fourniront des informations et de l'aide quand vous utiliserez FreeBSD.
Voici quelques commandes et ce qu'elles font :
id
Vous dit qui vous êtes!
pwd
Vous dit où vous êtes - le répertoire de travail courant.
ls
Donne la liste des fichiers du répertoire courant.
ls -F
Donne la liste des fichiers du répertoire courant suivis d'une
*
pour les exécutables, d'un /
pour
les répertoires, et d'une @
pour les liens
symboliques.
ls -l
Donne la liste détaillée des fichiers du répertoire courant - taille, date, autorisations.
ls -a
Liste tous les fichiers, y compris les fichiers “.”
cachés. Si vous êtes root, les fichiers “.” sont visibles
sans l'option -a
.
cd
Change de répertoire courant. cd
..
remonte d'un niveau dans l'arborescence;
notez l'espace après cd
. cd
/usr/local
va dans ce répertoire. cd
~
va dans le répertoire de
l'utilisateur courant - e.g., /usr/home/jacques
.
Essayez cd /cdrom
, puis
ls
, pour voir si votre CDROM est monté et fonctionne.
view nom_de fichier
Vous permet de visualiser le fichier
nom_de_fichier
sans le modifier. Essayez
view /etc/fstab
.
:q
pour quitter.
cat nom_de_fichier
Liste nom_de_fichier
à l'écran. S'il
est trop long et que vous n'en voyez que la fin, appuyez sur
Arrêt Défil et utilisez flèche-vers-le-haut
pour revenir en arrière; vous pouvez aussi utiliser Arrêt Défil
avec les pages de manuel. Appuyez à nouveau sur
Arrêt Défil pour
terminer votre lecture. Essayez cat
sur quelques fichiers
“.” de votre répertoire utilisateur - cat
.cshrc
, cat
.login
, cat
.profile
.
Notez les alias de quelques commandes ls
dans le fichier .cshrc
(ils sont très pratiques).
Vous pouvez créer d'autres alias en éditant le fichier
.cshrc
. Vous pouvez aussi les mettre à disposition
de tous les utilisateurs en les définissant dans le fichier de configuration
général /etc/csh.cshrc
.
Voici quelques moyens d'obtenir de l'aide.
Texte
désigne quelque chose de votre choix
- normalement une commande ou un nom de fichier - que vous
tapez.
apropos texte
Tout ce qui contient la chaîne texte
dans la base de données whatis.
man texte
La page de manuel pour texte
. C'est la
principale source de documentation des systèmes Unix. man
ls
vous expliquera toutes les possibilités
d'utilisation de la commande ls
. Utilisez
Entrée pour faire défiler le texte,
Ctrl+b pour remonter
d'une page, Ctrl+f pour
passer à la page suivante, et q ou
Ctrl+c pour
quitter.
which texte
Vous dit où se trouve la commande
texte
dans vos chemins d'accès.
locate texte
Tous les répertoires où l'on trouve la chaîne
texte
.
whatis texte
Vous dit ce qu'est la commande texte
et où se trouve la page de manuel correspondante.
whereis text
Cherche le fichier texte
, et vous en donne
le chemin d'accès complet.
Essayez la commande whatis
sur quelques utilitaires
d'usage courant comme cat
,
more
, grep
,
mv
, find
,
tar
, chmod
,
chown
, date
et
script
. more
vous permet de lire
une page à la fois comme sous DOS, e.g., ls -l |
more
ou more
nom_de_fichier
.
*
sert de caractère de substitution - e.g., ls
w*
vous donnera la liste de tous les fichiers commençant par
w
.
Certaines de ces commandes ne fonctionnent pas correctement?
locate
et whatis
interrogent une base de données qui est reconstruite chaque semaine.
Si votre machine n'est pas en service le weekend (et sous FreeBSD), vous
devrez peut-être exécuter les commandes de maintenance quotidienne, hebdomadaire
et mensuelle de temps à autre. Faites-le sous le compte root et attendez qu'elles se terminent avant de lancer la suivante.
#/etc/daily
sortie non mentionnée #/etc/weekly
sortie non mentionnée #/etc/monthly
sortie non mentionnée
Si vous êtes las d'attendre, appuyez sur
Alt+F2 pour obtenir une
nouvelle console virtuelle, et rouvrir une session.
Après tout, c'est un système multi-utilisateurs, multi-tâches. Ces
commandes afficheront probablement des messages à l'écran pendant
qu'elles s'exécutent; vous pouvez taper clear
pour effacer
l'écran. Une fois qu'elles auront terminé, regardez le contenu des fichiers
/var/mail/root
et
/var/log/messages
.
Utiliser de telles commandes est une des tâches d'administration système - étant seul utilisateur d'un système Unix, vous êtes votre propre administrateur système. Pratiquement tout ce que vous aurez à faire sous le compte root sera l'administration de votre système. Ces tâches sont souvent mal décrites dans les ouvrages volumineux sur Unix qui passent plus de temps à détailler les menus des gestionnaires de fenêtres. Procurez-vous l'un des deux ouvrages de référence sur l'administration système, soit Evi Nemeth et.al.'s UNIX System Administration Handbook (Prentice-Hall, 1995, ISBN 0-13-15051-7) - deuxième édition avec une couverture rouge; ou Æleen Frisch's Essential System Administration (O'Reilly & Associates, 1993, ISBN 0-937175-80-3)[1]. J'ai personnellement utilisé Nemeth.
Pour configurer votre système, vous devez éditer des fichiers texte. Ils
sont presque tous dans le répertoire /etc
; vous devrez
utiliser la commande su
pour devenir root pour les
modifier. Vous pouvez vous servir de l'éditeur simple ee
,
mais à long terme, cela vaut la peine d'apprendre à utiliser
vi
. Il y a une excellente introduction à vi dans
/usr/src/contrib/nvi/docs/tutorial
si vous l'avez
installé. Sinon vous pouvez le télécharger par ftp sur
ftp://ftp.cdrom.com
dans le répertoire
FreeBSD/FreeBSD-current/src/contrib/nvi/tutorial
.
Avant d'éditer un fichier, faites-en une copie de sauvegarde. Supposons
que vous vouliez modifier le fichier /etc/rc.conf
. Avec
la commande cd /etc
vous allez dans le répertoire
/etc
, puis tapez:
# cp rc.conf rc.conf.orig
pour recopier le fichier rc.conf
dans
rc.conf.orig
, de façon à pouvoir ensuite
recopier rc.conf.orig
dans rc.conf pour revenir à la version originale. Il serait
encore mieux de le déplacer (renommer) puis de faire la copie en sens inverse:
#mv rc.conf rc.conf.orig
#cp rc.conf.orig rc.conf
parce que la commande mv
conserve la date et le nom du
propriétaire d'origine du fichier. Vous pouvez maintenant éditer le fichier
rc.conf
. Si vous voulez revenir à la version d'origine,
utilisez alors mv rc.conf rc.conf.myedit
(en supposant que vous vouliez conserver la version que vous avez modifiée)
puis:
# mv rc.conf.orig rc.conf
pour remettre l'original à sa place.
Pour éditer un fichier, tapez:
# vi nom_de_fichier
déplacez vous dans le fichier avec les touches flèches. Echap (la touche d'échappement) met vi
en mode commande. Voici
quelques-unes de ces commandes:
x
efface le caractère sur lequel se trouve le curseur.
dd
efface toute la ligne (même si elle dépasse la largeur de l'écran et s'affiche sur plus d'une ligne).
i
permet d'insérer du texte devant la position du curseur.
a
permet d'insérer du texte après la position du curseur.
Après avoir tapé i
ou a
,
vous pouvez insérer du texte. Echap
vous ramène en mode
commande. Vous pouvez alors taper:
:w
pour enregistrer le fichier modifié sur disque et continuer à l'éditer,
:wq
pour enregistrer le fichier modifié sur disque et quitter l'éditeur,
:q!
pour quitter l'éditeur sans enregistrer vos modifications,
/texte
recherche la prochaine occurrence de texte
et
y positionne le curseur; /Entrée
(la touche
Entrée) recherche ensuite la prochaine occurrence de texte
,
G
va à la fin du fichier,
nG
va à la n
ième ligne du fichier,
rafraîchit l'affichage,
remonte ou descend d'une page, de la même façon qu'avec les utilitaires
more
et view
.
Entraînez-vous à utiliser vi
dans votre répertoire utilisateur
en créant un nouveau fichier avec vi
nom_de_fichier
puis ajoutez-y et effacez du texte,
enregistrez le ficher et rééditez-le. vi
peut vous réserver
des surprises parce qu'il est assez complexe, et il vous arrivera de taper
accidentellement des commandes au résultat inattendu. (Certains aiment
vraiment vi
- il est bien plus puissant qu'EDIT
de DOS - voyez par exemple la commande :r
command.) Utilisez
Echap une ou plusieurs fois pour être sûr que vous êtes en mode
commande quand vous êtes dans l'embarras, enregistrez régulièrement vos
modifications avec la commande :w
, et utilisez la commande
:q!
pour sortir et rééditer la dernière version enregistrée
avec :w
au besoin.
Vous pouvez maintenant cd
vers /etc
,
su
pour devenir root, utiliser vi
pour éditer le
fichier /etc/group
, et ajouter un utilisateur au groupe
wheel pour qu'il ait les mêmes droits que root. Ajoutez juste une virgule puis
le nom de l'utilisateur à la fin de la première ligne, appuyez sur
Echap, et utilisez la commande :wq
pour enregistrer
le fichier et quitter l'éditeur. La modification est aussitôt prise en compte
par le système. (vous n'avez pas mis de blanc après la virgule,
n'est-ce-pas?)
A ce stade, vous n'avez probablement pas encore configuré FreeBSD pour pouvoir utiliser votre imprimante. Voici donc une méthode pour créer un fichier à partir d'une page de manuel, l'enregistrer sur disquette et l'imprimer sous DOS. Si par exemple, vous voulez lire dans le détail ce qui concerne la modification des droits d'accès aux fichiers (c'est assez important), la commande man chmod vous affiche la page de manuel. La commande:
# man chmod > chmod.txt
recopie la page de manuel dans le fichier chmod.txt
au lieu
de l'afficher à l'écran. Mettez maintenant une disquette formatée DOS dans le
lecteur de disquettes A:, su
pour devenir root, et tapez:
# /sbin/mount -t msdos /dev/fd0 /mnt
pour monter le lecteur de disquettes dans le répertoire
/mnt
.
Ensuite (plus besoin d'être root, vous pouvez utiliser
exit
pour redevenir l'utilisateur jacques), vous pouvez aller
dans le répertoire où vous avez créé le fichier chmod.txt et le recopier
sur la disquette avec la commande:
% cp chmod.txt /mnt
puis utiliser ls /mnt
pour lister le contenu du répertoire
/mnt
, où devrait figurer le fichier
chmod.txt
.
En particulier, il vous sera utile de créer un fichier à partir du
résultat de la commande
/sbin/dmesg
en tapant:
% /sbin/dmesg > dmesg.txt
et en copiant dmesg.txt
sur la disquette.
/sbin/dmesg
liste les informations affichées au démarrage
du système, qu'il est utile de comprendre, parce qu'elles décrivent la
configuration matérielle reconnue par FreeBSD au démarrage.
Si vous posez des questions sur <freebsd-questions@FreeBSD.ORG>
ou
dans un forum USENET - du type “FreeBSD ne reconnaît pas mon
lecteur de bande, que faire ? ” - on vous demandera ce qu'indique
dmesg
sur votre système.
Vous pouvez maintenant démonter le lecteur de disquette (sous le compte root) pour retirer la disquette avec la commande:
# /sbin/umount /mnt
et redémarrer la machine pour passer sous DOS. Copiez ces fichiers dans un
répertoire DOS, éditez-les avec DOS EDIT, Windows Notepad, ou un traitement
de texte, faites une petite modification pour avoir à les enregistrer et
imprimez-les comme d'habitude sous DOS ou Windows. J'espère que cela marche!
Les pages de manuel s'impriment mieux avec la commande print
du DOS. (Copier des fichiers de FreeBSD vers une partition DOS montée est
dans certains cas encore un peu risqué).
Pour pouvoir imprimer depuis FreeBSD, il faut définir l'imprimante dans
le fichier /etc/printcap
et créer le répertoire tampon
correspondant dans /var/spool/output
. Si votre imprimante
est sur le port lpt0 (qui s'appelle LPT1 sous DOS),
il suffit d'aller dans le répertoire /var/spool/output
et
(sous le compte root) de créer le répertoire lpd
, s'il n'existe
pas, en tapant:
# mkdir lpd
L'imprimante devrait alors répondre si elle était sous tension au démarrage du système et les commandes lp ou lpr devraient envoyer un fichier à l'imprimante. Que le fichier s'imprime ou non dépend de la configuration de l'imprimante, qui est décrite dans le manuel FreeBSD.
df
liste les systèmes de fichiers montés, leur taille et leur utilisation.
ps aux
liste les processus actifs. ps ax
en est une forme abregée.
rm nom_de_fichier
efface le fichier nom_de_fichier.
rm -R répertoire
efface le répertoire répertoire
et tous ses
sous-répertoires - attention!
ls -R
liste les fichiers du répertoire courant et de tous ses sous-répertoires;
j'en utilisais une variante, ls -AFR > where.txt
,
pour avoir la liste de tous les fichiers du répertoire racine
/
et (indépendamment) du répertoire
/usr
avant de trouver un meilleur moyen pour rechercher
des fichiers.
passwd
pour changer le mot de passe d'un utilisateur (ou le mot de passe root).
man hier
pages de manuel du système de fichier Unix.
Avec le commande find
vous pouvez localiser le fichier
nom_de_fichier
dans /usr
ou un
de ses sous-répertoires:
% find /usr -name "nom_de_fichier"
Vous pouvez employer *
comme caractère de substitution dans
"
(qui doit être entre guillemets).
Si vous demandez à nom_de_fichier
"find
d'effectuer la recherche dans /
au lieu de /usr
, il va parcourir tous les systèmes de
fichiers montés, y compris le CDROM et la partition DOS.
Voici un excellent livre qui détaille les commandes et les utilitaires du système Unix: Abrahams & Larson, Unix for the Impatient (2nd ed., Addison-Wesley, 1996). Vous trouverez aussi beaucoup d'informations sur Unix sur l'Internet. Essayez l' Unix Reference Desk.
Vous avez maintenant les outils nécessaires à l'exploration du système et
à l'édition de fichiers. Il y a énormément d'informations dans le
manuel FreeBSD
(que vous avez probablement aussi sur votre disque
dur) et sur le
site Internet de FreeBSD. Il y a un grand nombre de logiciels sur le
CDROM de Walnut Creek et sur leur
site Internet. Le "manuel" vous explique comment les utiliser
(installer le logiciel s'il existe, avec pkg_add
/cdrom/packages/All/nom_du_logiciel
,
où nom_du_logiciel
est le nom du fichier
correspondant au logiciel voulu). Le CDROM donne la liste des logiciels
pré-compilés ou non [2] avec une
courte description de
chacun dans /cdrom/packages/index
,
/cdrom/packages/index.txt
et
/cdrom/ports/index
. Il y a des descriptifs plus détaillés
dans /cdrom/ports/*/*/pkg/DESCR
, où les
*
s désignent respectivement les sous-répertoires regroupant
les logiciels par catégories et les noms des logiciels.
Si vous trouvez le "manuel" trop subtil (avec ses commandes
lndir
et ainsi de suite) en ce qui concerne l'installation des
logiciel à compiler, voici une méthode qui fonctionne habituellement:
Trouvez le logiciel que vous voulez, par exemple kermit
. Il
y aura un sous-répertoire correspondant sur le CDROM. Copiez ce sous-répertoire
dans /usr/local
(là où l'on met généralement les logiciels
que l'on installe pour les mettre à la disposition de tous les utilisateurs)
avec:
# cp -R /cdrom/ports/comm/kermit /usr/local
Ceci crée normalement un sous-répertoire /usr/local/kermit
qui contient tous les fichiers du sous-répertoire
kermit
du CDROM.
Recherchez ensuite dans le répertoire
/cdrom/ports/distfiles
un fichier dont le nom
indique que c'est le logiciel que vous voulez installer. Copiez ce fichier dans
/usr/ports/distfiles
; avec les versions récentes,
vous pouvez sauter cette étape, FreeBSD s'en chargera.
Dans le cas de kermit
, il n'y a aucun fichier associé dans
/cdrom/ports/distfiles
.
Puis cd
dans le sous-répertoire de
/usr/local/kermit
qui contient le fichier
Makefile
. Tapez:
# make all install
Pendant l'installation, le système ira chercher par ftp les
fichiers compressés qu'il ne trouve pas dans
/usr/ports/distfiles
. Si vous n'êtes pas
encore connecté à l'Internet et que le fichier correspondant au
logiciel n'existe pas dans
/cdrom/ports/distfiles
, vous devrez récupérer
ce fichier sur une autre machine et le copier dans
/usr/ports/distfiles
depuis une disquette ou
votre partition Dos. Lisez Makefile
(Avec cat
,
more
ou view
) pour trouver sur quel site (le
"master distribution site" - site de distribution d'origine) aller pour
récupérer le fichier et pour connaître
son nom. Ce nom sera tronqué si vous téléchargez le fichier sous DOS, et
vous devrez redonner au fichier son nom d'origine après l'avoir recopié
dans /usr/ports/distfiles
(avec la commande mv
) pour que FreeBSD le trouve.
(Utilisez le transfert de fichier en mode binaire!) Revenez ensuite dans
/usr/local/kermit
, trouvez le sous-répertoire où est
Makefile
, et tapez make all install
.
Il peut aussi arriver quand vous installez des logiciels pré-compilés ou non qu'un autre logiciel soit nécessaire. Si l'installation s'interrompt avec un message du style can't find unzip, vous devez d'abord installer le logiciel unzip avant de continuer.
Un fois le logiciel installé, tapez rehash
pour que FreeBSD
relise la liste des fichiers dans les chemins d'accès par défaut, de façon
à ce qu'il sache ce qui s'y trouve. (Si vous obtenez de nombreux messages
d'erreur path not found avec les commandes
whereis
ou which
, ajoutez les répertoires
nécessaires à la liste des chemins d'accès par défaut définis dans le
fichier .cshrc
de votre répertoire utilisateur. L'instruction
path d'Unix fonctionne de la même façon que sous DOS, à ceci près que, pour des
raisons de sécurité, le répertoire courant n'y est pas défini (par défaut); si
le programme que vous cherchez se trouve dans le répertoire courant, vous devrez
faire précéder le nom du programme de ./
pour l'exécuter
(pas d'espace après le “/
”.)
Vous voudrez peut-être installer la version la plus récente de Netscape
depuis leur site ftp. (Netscape
a besoin du gestionnaire graphique X Window.) Il vous faut la version
“unknown bsd”. Appliquez au fichier téléchargé les commandes
gunzip nom_de_fichier
puis tar xvf
nom_de_fichier
, recopiez l'exécutable dans
/usr/local/bin
ou dans tout autre répertoire où vous mettez les programmes, rehash
, et ajoutez les lignes suivantes aux fichiers
.cshrc
dans les répertoires de tous les
utilisateurs ou (plus simplement) au fichier
/etc/csh.cshrc
de démarrage de l'interpréteur de commandes
csh applicable à tous les utilisateurs:
setenv XKEYSYMDB /usr/X11R6/lib/X11/XKeysymDB setenv XNLSPATH /usr/X11R6/lib/X11/nls
Ce qui présuppose que les fichiers XKeysymDB
et le répertoire
nls
existent dans /usr/X11R6/lib/X11
; s'ils
n'y sont pas, trouvez-les et recopiez-les dans ce répertoire.
Si vous aviez auparavant installé Netscape depuis le CDROM (ou par
ftp), ne remplacez pas /usr/local/bin/netscape
par
le nouveau binaire; ce fichier n'est qu'une procédure qui positionne des
variables d'environnement. Au lieu de cela, renommez le nouveau fichier
binaire en netscape.bin
et installez-le à la place
de l'ancien, qui s'appelle /usr/local/lib/netscape/netscape.bin
.
Votre interpréteur de commandes est la composante la plus importante de votre environnement de travail. C'est l'équivalent de COMMAND.COM sous DOS. C'est lui qui analyse les commandes que vous tapez au clavier et communique avec le reste du système d'exploitation. Vous pouvez aussi écrire des procédures, qui sont l'équivalent des fichiers .BAT de DOS.
Deux interpréteurs de commandes sont pré-installés par FreeBSD : csh et
sh. csh est utile pour le travail en ligne de commande, mais vous devriez mieux
écrire vos procédures pour sh (ou bash). echo $SHELL
vous
retourne le nom de l'interpréteur que vous utilisez actuellement.
L'interpréteur csh est commode, mais tcsh fait tout ce que fait csh et
plus encore. Il vous permet de rappeler des commandes avec les touches flèches
et de les éditer. Il sait compléter les noms de fichiers avec la touche Tab (csh
utilise la touche Echap) et il vous permet de revenir dans le répertoire où vous
étiez auparavant avec cd -
. Il est aussi plus facile de
modifier l'invite du système avec tcsh. Il vous rend la vie beaucoup plus
facile.
Voici les trois étapes pour installer un nouvel interpréteur de commandes:
Installez l'interpréteur, pré-compilé ou non, comme vous le feriez pour
n'importe quel autre logiciel. Utilisez rehash
puis
which tcsh
(en supposant que vous installiez tcsh) pour vous
assurer qu'il est bien installé.
Sous le compte root, éditez le fichier /etc/shells
,
ajoutez-y une ligne pour le nouvel interpréteur, dans notre cas
/usr/local/bin/tcsh, et enregistrez votre modification. (certaines procédures
d'installation font cela pour vous.)
Utilisez chsh
pour changer de façon permanente
d'interpréteur de commandes, ou tapez tcsh
sous l'invite
du système pour changer d'interpréteur sans ouvrir de nouvelle session.
Note: Il peut être dangereux de changer l'interpréteur de commandes du
compte root en autre chose que sh ou csh avec les premières versions de FreeBSD
et de nombreuses autres versions d'Unix; vous pourriez ne plus avoir
d'interpréteur de commandes quand le système passe en mode mono-utilisateur.
La solution est d'utiliser su -m
pour devenir root et
disposer de tcsh, parce que l'interpréteur de commandes est partie intégrante
de l'environnement. Vous pouvez rendre ce fonctionnement définitif en ajoutant
un alias dans votre fichier .tchsrc
:
alias su su -m
Quand tcsh démarre, il lit les fichiers
/etc/csh.cshrc
et /etc/csh.login
.
Il lit aussi le fichier .login
de votre répertoire
utilisateur, ainsi que le fichier .cshrc
, à moins que vous
n'ayez un fichier .tchsrc
. Vous pouvez facilement en
créer un en copiant simplement .cshrc
dans
.tcshrc
.
Maintenant que vous avez installé tcsh, vous pouvez modifier l'invite
du système. Vous trouverez plus de détails dans les pages de manuel de tcsh,
mais voici une ligne que vous pouvez mettre dans votre fichier
.tchsrc
, qui vous dira combien de commandes vous avez
tapées, quelle heure il est, et dans quel répertoire vous vous
trouvez. Un > sera aussi
affiché si vous êtes un utilisateur ordinaire et un # si vous êtes root, mais
tcsh fait cela de toute façon:
set prompt = "%h %t %~ %#"
Mettez cette ligne à la place de la ligne "set prompt" s'il y en a déjà
une, ou après la ligne "if($?prompt) then" sinon. Mettez l'ancienne ligne en
commentaire; vous pourrez toujours y revenir si vous le souhaitez. N'oubliez
pas les espaces et les guillemets. Vous pouvez forcer la relecture du fichier
.tchsrc
en tapant source .tcshrc
.
Vous pouvez obtenir la liste des autres variables d'environnement qui ont
été positionnées avec la commande env
. Le résultat vous
indiquera entre autres quels sont votre éditeur et votre gestionnaire de page
affichée par défaut, et quel type de terminal vous utilisez. Une
commande utile si vous vous connectez à distance et ne pouvez exécuter un
programme parce que le terminal n'est pas adapté est
setenv TERM vt100
.
En tant que root, vous pouvez démonter le CDROM avec /sbin/umount
/cdrom
, le sortir du lecteur, en mettre un autre, et monter ce dernier avec
/sbin/mount_cd9660 /dev/cd0a /cdrom
en supposant que
cd0a est le nom du périphérique associé à votre lecteur de
CDROMs.
Le système de fichier actif - le deuxième CDROM de la
distribution de FreeBSD - est utile si vous manquez d'espace disque.
Vous pouvez essayez d'utiliser emacs
ou des jeux depuis le
cdrom. Vous devrez utiliser lndir
, qui est installé en même temps
que le gestionnaire graphique X Window, pour dire au(x) programme(s)
où trouver les fichiers dont il a besoin, parce qu'ils se trouvent dans le
système de fichiers /cdrom
et non dans
/usr
et ses sous-répertoires, où ils devraient
normalement être. Lisez man lndir
.
Vous pouvez supprimer un utilisateur (par example, jacques) en utilisant
la commande vipw
pour éditer le fichier master.passwd
(n'utilisez pas vi
directement sur le fichier
master.passwd
); effacez la ligne pour jacques et sauvez le
fichier. Editez ensuite /etc/group
et supprimez toutes
les occurrences de jacques.
Enfin, allez dans /usr/home
et utilisez
rm -R jacques
(pour effacer les fichiers et sous-répertoires
du répertoire utilisateur de jacques).
Si vous utilisez ce guide, je suis intéressée de savoir où il ne vous est pas suffisamment clair et ce que vous trouvez qu'il y manque, et aussi s'il vous a été utile. [3] Mes remerciements à Eugene W. Stark, professeur d'informatique à SUNY-Stony Brook, et à John Fieber pour ses commentaires pertinents.
Annelise Anderson, <andrsn@hoover.stanford.edu>
[1] N.d.T.: traduit en français sous le titre Les Bases de l'Administration Système, chez le même éditeur.
[2] N.d.T: Les logiciels prévus pour être utilisés avec FreeBSD peuvent être pré-compilés (“packages”) ou disponibles sous forme de code source (“ports”) livré avec les procédures nécessaires à sa compilation.
[3] N.d.T.: en anglais !